Imagine *Lost* meets *Jurassic Park*, mais avec beaucoup moins d'ambiance insulaire et beaucoup plus d'angoisse existentielle. C'est 65, réalisé par Scott Beck et Bryan Woods, un drame d'action-aventure qui jette Adam Driver dans un enfer préhistorique. Ce n'est pas le film de dinosaures de votre grand-père ; préparez-vous à un voyage sauvage – et prenez peut-être une paire de pantalons de rechange.
Miles, interprété par Adam Driver, s'écrase sur ce qu'il croit être une planète désolée, pour découvrir que c'est la Terre… il y a 65 millions d'années ! Il est rejoint par Koa (Ariana Greenblatt), une jeune survivante, et ensemble, ils affrontent des dinosaures terrifiants et la dure réalité qu'ils sont probablement les deux derniers humains sur cette planète. Disons simplement que les avis sur leur application de covoiturage seront… mitigés.
La réalisation allie suspense et action de manière transparente, créant une tension comme un serpent préhistorique enroulé. Les effets visuels sont époustouflants – les dinosaures sont terriblement réalistes, leurs mouvements fluides et menaçants. La cinématographie est magistralement sombre et atmosphérique, créant un sentiment palpable d'isolement et de danger. C'est comme un tableau sombre et granuleux qui prend vie, rehaussé par une bande son étonnamment vibrante et intense.
Adam Driver prouve une fois de plus qu'il peut porter un film avec son intensité fascinante. Il incarne le désespoir conflictuel d'un homme confronté à des difficultés inimaginables. Ariana Greenblatt, dans le rôle de Koa, offre un contrepoint puissant, faisant preuve d'une résilience surprenante. La distribution secondaire est réduite, mais chacun joue avec cœur dans cette histoire de survie intense. Le tout est un "moteur" d'excellence cinématographique pure !
65 n'est pas seulement une joyeuse promenade de dinosaures ; c'est une exploration poignante de la perte, de la survie et du pouvoir durable de la connexion humaine face à l'anéantissement. Les thèmes résonnent profondément, nous rappelant notre propre fragilité face à la puissance de la nature. C'est une réflexion sur notre relation avec notre passé – à la fois personnellement et, eh bien, préhistoriquement. Cela m'a donné envie d'aller en thérapie… peut-être.
65 est une aventure captivante et visuellement époustouflante qui équilibre l'action intense avec une émotion étonnamment sincère. Bien que l'intrigue soit un peu simple, son exécution est de premier ordre. La performance stellaire d'Adam Driver l'élève au-dessus du film de monstres moyen.
Note : 7,5/10 (C'est un trajet un peu cahoteux, mais ça vaut le coup)
Recommandé pour : Les fans de science-fiction, d'action et ceux qui apprécient une bonne frayeur cinématographique.
En conclusion, 65 est un rappel que même face à des événements d'extinction, l'esprit humain – et de très bonnes bottes – peut prévaloir. Emportez peut-être un insectifuge.
Note : 5/5
Publié le 15 Dec 2024
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