A Gnome Named Gnorm - When Size Doesn't Matter (Much)

A Fairy-Tale Cop Story Gone Wild

Picture this: un détective chevronné du LAPD, plus à l'aise avec un Glock qu'avec un gnome de jardin, se retrouve soudainement en partenariat avec... un gnome parlant ! C'est la prémisse délicieusement bizarre de "A Gnome Named Gnorm" de Stan Winston, une aventure familiale de 1991 aussi inattendue qu'une licorne chevauchant un huit. Préparez-vous pour une critique aussi fantaisiste que le film lui-même !

Synopsis: Gnomes, gangsters, et beaucoup de vert

Le détective Harding (Jerry Orbach, incarnant son meilleur charme grincheux) a pour mission d'abattre un célèbre chef du crime. Entrez Gnorm (doublé avec une profondeur surprenante), un petit gnome caustique avec une connaissance étonnamment encyclopédique du milieu criminel souterrain. Leur partenariat improbable les entraîne dans une folle chasse à travers Los Angeles, impliquant plus de déguisements qu'une première à Hollywood et beaucoup plus de gnomes de jardin que vous ne l'imaginez. Oh, et ai-je mentionné le gnome parlant ? Parce que, waouh.

Triomphes techniques (et quelques gaffes de jardin)

Winston, réputé pour ses effets spéciaux de créatures, réalise un travail de gnome véritablement magique. Gnorm lui-même est une merveille d'animation en stop-motion ; un témoignage de la magie de l'ère pré-CGI. La cinématographie du film est étonnamment nette, rendant même les scènes de poursuite les plus chaotiques étonnamment regardables. La bande originale, cependant, semble un peu... sous-développée, comme un jeune arbre luttant pour atteindre le soleil. Ce n'est pas mauvais, juste sans intérêt.

Performances: Un pot-pourri de talents

Jerry Orbach apporte un charme blasé au détective Harding, sa performance étant un mélange délicieux de scepticisme et d'acceptation réticente. Claudia Christian livre une performance solide en tant que partenaire, bien qu'elle soit tragiquement sous-utilisée. Anthony Michael Hall prête sa voix à Gnorm, saisissant étonnamment à la fois l'esprit du gnome et ses moments occasionnels de vulnérabilité. C'est une performance qui, franchement, est plus ancrée que beaucoup de performances humaines que j'ai vues.

Thèmes: Grandir, même quand on est déjà petit

Bien qu'extérieurement une aventure familiale, "A Gnome Named Gnorm" explore subtilement des thèmes de confiance, de dépassement des préjugés (à la fois contre les gnomes et les policiers endurcis), et de l'importance des amitiés inattendues. C'est un message étonnamment réconfortant, surtout étant donné la prémisse intrinsèquement loufoque du film. C'est comme un ragoût copieux ; au début, vous pourriez être hésitant, mais les saveurs vous gagnent.

Verdict: Un légume-racine étonnamment charmant

« A Gnome Named Gnorm » n'est pas parfait ; il a sa part de dialogues kitschs et de rythme parfois maladroit. Mais son cœur est à la bonne place, et son mélange unique de genres et de personnages en fait un spectacle charmant, quoique légèrement inégal. Ce n'est certainement pas un chef-d'œuvre cinématographique, mais son charme fantaisiste et ses effets spéciaux étonnamment efficaces en font une aventure amusante, quoique légèrement kitsch.

Note : 4,4 étoiles sur 5 (un score solide, même si ce n'est pas tout à fait un dix parfait).

Recommandé pour : Les familles, les passionnés de films fantastiques, et tous ceux qui apprécient un bon gnome parlant.

En conclusion, « A Gnome Named Gnorm » c'est comme trouver un trésor caché dans votre jardin —ce ne sera peut-être pas de l'or, mais c'est certainement une trouvaille unique et mémorable. Alors prenez votre arrosoir (et peut-être un sac de maïs soufflé), et préparez-vous pour une expérience cinématographique inattendue et délicieuse !

Note : 5/5

Publié le 15 Dec 2024

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