Imagine un jour si mauvais qu'il fait passer un embouteillage du lundi matin pour une promenade paisible dans un parc. C'est, mes amis, le postulat d'« Alexander et la journée terriblement, horriblement, pas bonne, très mauvaise », la comédie familiale de Miguel Arteta de 2014. Ce film promet un déluge d'événements désastreux, et, franchement, tient toutes ses promesses collantes et désastreuses !
La journée d'Alexander commence avec du chewing-gum dans les cheveux – un événement véritablement catastrophique pour tout enfant de dix ans. À partir de là, c'est une descente vertigineuse aux proportions épiques impliquant une photo scolaire désastreuse, la perte d'un bien précieux (un poulet de concours !), et un sentiment général d'injustice cosmique. Sa famille, quant à elle, n'est pas exactement une fontaine d'empathie. Le chaos comique s'étend même à sa mère, son père, son frère et sa sœur, qui vivent chacun leur propre journée malheureuse, créant une symphonie de misère partagée. C'est un manège émotionnel auquel on peut s'identifier, les amis !
La réalisation d'Arteta est comme une chaleureuse étreinte par une journée froide – réconfortante et rassurante. La cinématographie est sans prétention, reflétant le charme terre-à-terre du film. La bande originale est un délicieux mélange de mélodies pour enfants et de montées orchestrales qui complètent parfaitement les changements émotionnels. Si ce film était un gâteau, ce serait un gâteau moelleux et délicieux aux carottes, pas une monstruosité flashy et sur décorée.
Ed Oxenbould dans le rôle d'Alexander est parfait, transmettant la frustration et le désespoir du personnage avec une nuance qui dément son jeune âge. Jennifer Garner et Steve Carell, dans les rôles de ses parents, offrent des performances aussi chaleureuses qu'hilarantes ; leur représentation de l'exaspération parentale résonnera profondément auprès de nombreux spectateurs. Le reste de la distribution, y compris Dylan Minnette et Kerris Dorsey, contribue de manière convaincante à la dynamique familiale. La performance d'Oxenbould est si bonne qu'on dirait presque qu'il *a vécu* cette journée !
« Alexander et la journée terriblement, horriblement, pas bonne, très mauvaise » ne parle pas seulement de malchance ; il explore subtilement les thèmes de l'empathie, de la dynamique familiale et de l'expérience universelle de se sentir incompris. Il nous rappelle que même au milieu du chaos, l'amour familial peut être un puissant rempart contre les catastrophes mineures (et majeures) de la vie. C'est un doux rappel que même lors de votre pire journée, les choses peuvent s'améliorer – ou du moins, quelqu'un rira avec vous.
« Alexander et la journée terriblement, horriblement, pas bonne, très mauvaise » est un film charmant et léger qui ne manquera pas de séduire le public de tous âges. Ce n'est pas un cinéma révolutionnaire, mais c'est une expérience cinématographique extrêmement divertissante et vraiment douce qui nous rappelle l'importance de l'empathie et de la misère partagée occasionnellement cathartique.
Évaluation : 3,5 étoiles sur 5 (car même les mauvaises journées ont leurs aspects positifs).
Recommandé pour : Les familles avec de jeunes enfants, ceux qui ont besoin d'un film réconfortant et tous ceux qui ont déjà vécu une journée vraiment terrible, horrible, pas bonne, très mauvaise.
En conclusion, « Alexander et la journée terriblement, horriblement, pas bonne, très mauvaise » prouve que parfois, les expériences les plus mémorables sont celles qui vous font à la fois grimacer et rire. C'est un délicieux rappel cinématographique que même les pires journées peuvent mener à des histoires réconfortantes et à des liens familiaux – bien que vous ayez peut-être besoin de beaucoup de dissolvant pour chewing-gum.
Note : 5/5
Publié le 15 Dec 2024
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